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zaihō (rétribution des fautes, 罪報, zuìbào)

zaise (de son temps, 在世, zàishì)

zàishì (de son temps, 在世, zaise)

zange (repentir, 懺悔, chànhuǐ, kṣamā)

zasshu (foules diverses, 雑衆, zázhòng)

zázhòng (foules diverses, 雑衆, zasshu)

zèle, effort ou progression (精進, shōjin, jīngjìn, vīrya) : troisième des dix degrés de la foi. Exercice de la volonté et ardeur qui poussent à progresser dans les pratiques bouddhiques. Le même terme est également traduit par progression notamment dans le cadre des six perfections dont il est la quatrième d'entre elles.

Zèle-Constant [bodhisattva] (常精進菩薩, Jōshōjin bosatsu, Chángjīngjìn púsà) : Très peu d’informations sur ce bodhisattva, sinon qu’il apparaît comme interlocuteur du Bouddha dans le Sūtra du lotus (chapitre XIX, Œuvres et vertus du maître de la loi) et dans le Sūtra de la contemplation de la disposition d’esprit que crée le Grand Véhicule (大乘本生心地觀經, Daijōhonshōshinchikankyō, Dàshèngběnshēngxīndìguānjīng). Selon les Mots et phrases de la Fleur de la loi, ce bodhisattva est représentatif et homonyme du troisième des dix degrés de la foi dans la classification des étapes des bodhisattva dite des cinquante-deux degrés.

Zen (禪, Chán, dhyana) : le terme chinois chán est une abréviation de chánnà (禪那) qui est une translittération du sanskrit dhyāna. Le Zen est le descendant d’une école chinoise connue sous le nom de Chán et qui représente un courant original du bouddhisme dévotionnel du nord de la Chine. Bodhidharma (菩提達磨, Pútídámó, Bodaidaruma en japonais souvent abrégé en Daruma, dates peu précises, VIe siècle) a apporté ce courant en Chine. Fortement teinté d’influences taoïstes, il s’est implanté également en Corée et au Vietnam avant que de gagner le Japon dont il a davantage marqué la culture qu’en Chine. Apprécié pour son immédiateté abrupte, notamment par la classe des guerriers, le bouddhisme zen a eu une influence certaine sur l’esthétique japonaise.

zenchishiki (ami du bien ou ami de bien, 善知識, shànzhīshì)

zengon (racines bénéfiques, 善根, shàngēn)

Zhēnguānzhèngyāo (Fondamentaux de la politique de Zhenguan, 貞観政要, Jōganseiyō)

Zēngcháng tiānwáng (Roi céleste Accroissement, 増長天王, Zōchō tennō, Virūḍhaka devarāja)

zenjō (concentration, 禪定, chándìng, dhyāna)

zenneji (perspicacité, 善慧地, shànhuìdì, sādhumatī bhūmiḥ)

zensei (bien parti, 善逝, shànshì, sugata)

zenshu (bonnes destinées, 善趣, shànqù, sugati)

Zenshō (善星, Shànxīng) : ce nom chinois ne semble pas une tranlittération. On pourrait traduire par Bonne-Étoile ; et pourtant ce personnage dont le nom est mentionné dans le Sūtra du nirvana, et dont la légende a même fait un fils du bouddha Shakyamuni ne semble pas avoir eu un destin bien favorable. Dans un premier temps, il se convertit à la doctrine de son père et devient un moine-mendiant (bhikṣu). Cependant malgré des réalisations spirituelles, il se ligue avec des opposants au bouddhime et professe des vues profondément nihilistes. Ce personnage, probablement création tardive du bouddhisme témoigne de cette propension à créer du mythe et des légendes édifiantes qui apparaît dès les débuts du Grand Véhicule. Ainsi on fait du Bouddha le fils d'un roi de légende et on lui adjoint en plus du fils dont les premiers écrits témoignent (Rahula), ce mauvais fils qui montre bien que sur le chemin de l'Éveil nul n'est favorisé par son ascendance.

Zentokubutsu (善徳佛, Vertu du Bien [boudda], Shàndéfó)

Zhang an ou Zhang an dashi (章安大師, Grand maître de Zhang an, 章安大師, Zhāng ān dàshī) : voir Guanding (561 - 632).

Zhanlan (湛然, Zhànrán ; 711 - 782) : religieux chinois, l'un des principaux théoriciens de l'École Tiantai. Zhanlan apparaît dans les textes sous plusieurs appellations et notamment Grand maître de la Joie-Merveilleuse (妙樂大師, Myōraku daïshi, Miàolè dàshī), vénéré Yuantong (圓通尊者, Enzū sonja, Yuántōng Zūnzhě). En tant que patriarche du Tiantai, il est également considéré comme le sixième ou le huitième, voire le neuvième patriarche de l'ordre. En savoir plus : Zhanlan, une relecture inspirée du Tiantai.

zhāntuóluó (旃陀羅, sendara, candāla)

zhéfú (persuasion coercitive, 折伏, shakubuku)

Zhèndàn (震旦, Shintan)

zhèngbiànzhī (juste et universel en son savoir, 正遍知, shōhenchi, samyak saṃbuddha)

zhèngfǎ (loi correcte, 正法, shōhō, sad dharma)

zhèngfǎsìyī (quatre appuis de la loi juste, 正法四依, shōhōshie)

zhēnyuán (paroles véritables, 眞言, shingon, mantra)

Zhēnyuán zōng (École des Paroles Véritables, 眞言宗, Shingon shū)

Zhidu (智度, Zhìdù) : moine chinois de l'École Tiantai. Peu de données sur ce personnage, sinon qu'il est qualifié du titre de Maître de la loi de prajñā (智度法師, Zhìdù fáshī, Chido hosshi). Il aurait vécu durant la dynastie des Tang à Dongchun (東春) et aurait été un disciple de Zhanlan.

Zhiyi (智顗, Zhìyǐ ; 538 - 597) : également connu entre autres titres honorifiques sous le nom de Grand maître du Tiantai (天台大師, Tendaï daïshi, Tiāntái dàshī) du nom de la montagne où il établit un monastère et passa une partie de sa vie. Natif du Hunan, il a seize ans lorsqu’il assiste au massacre de sa famille par les troupes des Wei occidentaux. Il entre dans les ordres en 565. Cinq ans plus tard il rencontre Huisi (515 – 577) au Dasu et devient son disciple. En savoir plus : Zhiyi le sage du mont Tiantai.

zhōngdì (vérité du milieu, 中諦, chūtaï)

zhōngdào (voie du milieu, 中道, chūdō, mādhyamika)

zhòngshēng (êtres, 衆生, shujō, sattva)

zhōngyǒu (être intermédiaire ou existence intermédiaire, 中有, chūü, antarā bhava)

zhŏngzí (graine, 種子, shuji, bīja)

Zhuǎnfǎlùnjīng (Sūtra de la mise en mouvement de la roue de la loi, 轉法輪經, Tenbōringyō, Dharmaçakrapravartana sūtra)

zhùchí sānbǎo (trois trésors inhérents, 住持三寶, jūji sanpō)

zhūfǎ (multiples dharma, 諸法, shohō)

zhūfǎ shíxiàng (aspect réel des multiples dharma, 諸法實相, shohō jissō)

zhūfǎ wúwǒ (les multiples dharma sont sans ego, 諸法無我, shohō muga, anātmanah sarvadharma)

Zhūfǎwúxíngjīng (Sūtra de l’Absence de mouvements des multiples dharma, 諸法無行經, Shohōmugyōkyō, Sarvadharmâpravṛttinirdeśa sūtra)

Zhǔlěi pǐn (Passation, 囑累品, Zokuruï hon) : XXIIe chapitre du Sūtra du lotus.

zhūxíng wúcháng (impermanence des multiples mouvements, 諸行無常, shogyō mujō, anityā sarva saṃskāra)

(soi, 自, ji)

zìshòuyòng (Réception et emploi spontanés, 自受用, jijuyō)

Zìwŏ jié (stances Jiga, 自我偈, Jiga ge)

zìxíng huàtā (pratique personnelle et adaptation à autrui, 自行化他, jigyō keta)

zōhō (loi de ressemblance ou semblance de la loi, 像法, xiàngfǎ, pratirūpaka dharma)

Zōchō tennō (Roi céleste Accroissement, 増長天王, Zēngcháng tiānwáng, Virūḍhaka devarāja)

Zokuruï hon (Passation, 囑累品, Zhǔlěi pǐn) XXIIe chapitre du Sūtra du lotus.

zuìbào (rétribution des fautes, 罪報, zaihō)

zuienshinnyo (véritable ainsité selon les conditions, 隨縁真如, suíyuánzhēnrú)

Zuiki kudoku hon (Œuvres et vertus de la joie conséquente, 隨喜功徳品, Suíxǐ gōngdé pǐn) : XVIIIe chapitre du Sūtra du lotus.

Zunshi (遵式, Zūnshì ; 964 – 1032) : son nom se prononce en japonais Junshiki. Moine chinois de l'École Tiantai à l'époque de la dynastie des Song. Originaire de la région du Zhejiang, avant son ordination, en tant que laïc, il s'appellait Ye Zhibai (葉知白). Ordonné à vingt ans il étudie avec des maîtres du Tiantai notamment Yitong (義通) puis Zhili (知禮). Il enseigne les sūtras Lotus et Nirvana mais aussi d'autres sūtras fondamentaux du Grand-Véhicule notamment le Sūtra de Nom-Pur et le Sūtra de Lumière d'Or. Toutefois il développe conjointement un intérêt important pour l'Amidisme qu'il enseigne également. C'est à la suite d'une requête de sa part auprès de l'empereur des Song Zhēnzōng (真宗, 968 – 1022) que les traités de Zhiyi ont été incorporés dans le canon bouddhique.

zūnxíng (forme vénérable, 尊形, songyō)

 
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