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hachijū shugō (quatre-vingts caractéristiques, 八十種好, bāshí zhǒnghǎo)

Hachiman (八幡) : généralement appelé Grand bodhisattva Hachiman (Hachiman dai bosatsu, 八幡大菩薩). À l'origine divinité shinto appelée Grande Divinité Lumineuse (Daïmyōjin Hachiman, 大明神八幡) ; il s'agissait d'une divinité agraire. Durant l'ère de Nara, lors de la construction du grand bouddha du temple Tōdaïji, son aide est invoquée et un rapprochement avec les croyances bouddhiques commence de s'opérer. Hachiman devient une sorte de divinité turélaire du pays. Au début de l'ère Heiän le titre de grand bodhisattva lui est conféré. Il représente un exemple du syncrétisme du bouddhisme et du shintoïsme qui s'opère alors. On trouve même des statues qui le montrent sous l'apparence d'un moine. Son culte s'étend, il est vénéré comme l'un des fondateurs de la dynastie impériale puis comme protecteur des guerriers (bushi) et, en tant que tel il est représenté armé d'un arc. Son culte prend une importance nationale.

hachiman hōzō (quatre vingt mille corbeilles de la loi, 八萬法蔵, bāwàn fǎzàng)

hachiman shōkyō (quatre vingt mille enseignements sacrés, 八萬聖教, bāwàn shèngjiāo)

haimensōhon (dualité de l'apparence, 背面相翻, bèimiànxiāngfān)

hajun (démon céleste malfaisant, 天魔波旬, tenma hajun, tiānmó bōxún, papiyas)

Hakiri Rokurō Sanenaga 波木井六郎実長 (1222 - 1297) : disciple laïc de Nichiren. Intendant domanial (地頭, jitō) d'un territoire qui comprenait trois villages près du mont Minobu, il procura à Nichiren un ermitage où celui-ci put passer les huit dernières années de sa vie.

hakkōji (rayonnement de la lumière, 發光地, fāguāngdì, prabhākari bhūmi)

hankyō ou hangyō (examen distinct des enseignements, 判教, pànjiào) : voir cinq catégories de significations occultes.

hannya (prajñā, 般若, pānrǔo, prajñā)

Hannyaharamitta shin gyō (Sūtra du cœur de la perfection de la prajñā, 般若波羅蜜多心經, Pānrǔobōluómìduō xīn jīng, Prajñā pāramitā hṛdaya sūtra)

hannya ji (période de la perfection de la prajñā, 般若時, pānrǔo shí, prajñā pāramitā)

Hannyakyō (Sūtra de la prajñā, 般若經, Pānrǔojīng, Prajñāparamita sūtra)

Happon ha (École des Huit chapitres, 八品派) : connue de nos jours sous le nom de Hokke shū - Honmon ryū (法華宗 本門流) pour la distinguer d’homonymes. Le temple principal est le Honnōji (本能寺) à Kyōto. Ce temple a également une importance historique dans l'histoire du Japon en ce sens que c'est là qu'Oda Nobunaga trouva la mort. Les huit chapitres auxquels le nom de ce courant du bouddhisme nichireniste fait référence sont les huit premiers de la partie de la doctrine originelle. Cf. page Wikipedia consacrée au Honnōji.

Hāritī (Déesse Mère des Enfants Démons, 鬼子母神, Kishimojin, Guǐzǐmǔshén)

Harivarman (IIIe~IVe siècles) : moine indien issu d'une famille de brahman de l'Inde centrale. Le sens de son nom est assez mystérieux : hari (हरि) couleur fauve et varman (वर्मन्) armure, cotte de mailles ; d'ailleurs il a été parfois traduit ainsi en chinois : Shīzikǎi (獅子鎧), encore que dans cette langue généralement son nom est rendu par translittération : Hēlíbámó (訶梨跋摩, Karihatsuma en japonais). Il étudie plusieurs courant du bouddhisme du Petit-Véhicule notamment le courant Sarvastivada sous la direction de Kumāralabdha (鳩摩羅馱, Jiūmóluótuó, Kumarada), puis apprend les doctrines du Grand-Véhicule. Il écrit l'œuvre qui le rendra célèbre, le Satyasiddhi-śāsstra ou Traité de l'Accomplissement du Réel qui, traduit en chinois par Kumarajiva, sera à l'origine d'une des branches du bouddhisme, connue en Chine et au Japon sous le nom d'École de l'Accomplissement du Réel (成實宗, Jōjitsu shū, Chéngshí zōng). Il a ensuite été encouragé par le roi du Magadha à engager des débats avec des maîtres de doctrines non bouddhiques où il put déployer son érudition et ses capacités intellectuelles.

harmonie [triple]

Hasshū (Huit Écoles)

Hatsunaiongyō (Sūtra Bānníhuán, 般泥洹經, Bānníhuánjīng, Mahāparinirvāṇa sūtra)

Hei no Yoritsuna 平頼綱 (? – 1293) : également appelé Taïra no Yoritsuna, Heï no saëmon dono jō no Yoritsuna. Fils du général Taïra no Sakadoki. Noble japonais, haut fonctionnaire qui, durant la deuxième moitié du XIIIe siècle, a servi successivement deux régents du clan Hōjō, Tokimune et Sadatoki (cf. Les ères au Japon au XIIIe siècle). Il a le titre de (une des classes des fonctionnaires du quatrième rang), garde de gauche des portes (saemon no jō). En savoir plus : Hei no Yoritsuna, les enjeux du pouvoir.

Hēlíbámó (訶梨跋摩) : voir Harivarman.

henyakushōji (vies et morts transformables, 變易生死, biànyìshēngsǐ)

héshàng (précepteur, 和尚, kashō, upādhyāya)

heyā(avulsion, 所斷, shodansuǒduàn)

hi (miséricorde, 悲, bēi, karuṇā)

hi (je, moi, 鄙, , aham)

Hieï : voir mont Hieï (比叡山, Hieïzan).

hibō (offense, 誹謗, fēibàng) : voir l'article quatorze offenses.

hijō (apathique, 非情, feiqing)

Hikohohodeminomikoto (彦火火出見尊) : voir cinq règnes de divinités terrestres.

Hīnayāna (Petit Véhicule, 小乗, Shōjō, Xiǎochéng)

hisetsushū (cercle de l'enseignement par l'allégorie, 譬說周, pìshuōzhōu)

Hiyu hon (Parabole, 譬喩品, Pìyù pǐn) : chapitre III du Sūtra du lotus.

hizō (corbeille de l'ésotérisme, 秘蔵, mìzàng)

(loi, 法, , dharma)

hōben (方便, fāngbiàn, upaya)

Hōben pon (chapitre des Moyens, 方便品, Fāngbiàn pǐn)

hōben uyodo (Terre des moyens et du résiduel, 方便有餘土, fāngbiàn yǒuyútǔ)

hōbō (dénigrement de la loi, 謗法, bàngfǎ)

hōdōkaikyō (Sūtra développés et appropriés, 方等契經, fāngděngqìjīng)

Hōdō Sanzō (法道三蔵, Fǎdào Sānzàng)

hōi (degré de la loi,法位, fǎwèi)

hōïn (sceaux de la loi, 法印, fǎyìn, dharma mudrā)

Hōji [batailles de l'ère] (Hōji kassen, 宝治合戦) : combats qui se déroulèrent à Kamakura durant la première année de l'ère Hōji (1247) et qui opposèrent le clan Hōjō qui détenait la régence, à l'un de leurs vassaux liges, le clan Miura (三浦). Bien qu'alliés du clan Hōjō les Miura s'inquiétaient de voir les Hōjō détenir de plus en plus de pouvoirs. Toutefois leur complot fut éventé et leur clan détruit. Plus de la moitié des vassaux Miura de Kamakura, soit près de 500 personnes se suicidèrent dans une grotte appelée Hokkedō (法華堂, sanctuaire de la Fleur de la loi). Cette épisode montre l'ascension des Hōjō vers les pleins pouvoirs et l'anéantissement de ceux qui se dressaient en travers de leur route. Il est évoqué dans la Lettre de Sado. Cette tentative de coup d'État est également appelée la sédition du seigneur Miura (三浦氏の乱, Miura shi no ran).

hōjin (corps de rétribution, bàoshēn, saṃbhogakāya)

Hōjō Tokimune 北条時宗 (1251-1284) : Fils de Hōjō Tokiyori 北条時頼 (1227-1263) et huitième régent (de 1268 à 1284) du bakufu de Kamakura. Avant de devenir régent à son tour, il est l’adjoint de Hōjō Masamura durant quatre ans, jusqu’en 1268. Adepte du bouddhisme zen, il est le destinataire de l’une des onze lettres écrites par Nichiren en 1268 et qui rappelaient à certains hommes politiques et religieux la justesse des prédictions du Traité sur la pacification du pays et l'établissement de l'orthodoxie (Risshō ankoku ron) écrit huit années auparavant. À sa mort, son fils Sadatoki 貞時 (1279-1311) lui succède (cf. ères).

Hōjō Tokiyori 北条時頼 (12227 - 1263) : article en cours de rédaction.

hōkaï (monde des dharma, 法界, fǎjiè, dharma dhātu)

Hōkaïbonji (Souhait de Brahma Mer de Joyau, 寶海梵志, Bǎohǎifànzhì)

Hōki [moine] (伯耆房) : voir Nikkō.

Hokke (Fleur de la loi, 法華, Fǎhuá)

Hokke gengi (Le Sens occulte de la Fleur de la loi, 法華玄義, Fǎhuá xuányì)

Hokkedō (sanctuaire de la Fleur de la loi) : sanctuaire et lieu de sépultures à Kamakura. Fondé en 1189 par le shogun Minamoto no Yoritomo (源頼朝). C'est là qu'environ 500 vassaux du clan Miura après l'échec de leur tentative de coup d'état contre les régents Hōjō se donnèrent la mort. Pour un aperçu de ce lieu aujourd'hui, on se reportera au lien suivant. Voir également combats de l'ère Hōji.

Hokkeji (temple de la Fleur de la loi, 法華寺) : également appelé Myōhokkeji (妙法華寺, temple de la Fleur de la loi merveilleuse) ; fondé par Nisshō à Kamamura dans le quartier Hamado.

Hokkekyō (法華經, Fǎhuájīng) : littéralement Sūtra de la fleur de la loi. Deux sens très voisins :
1°) Abréviation la plus usuelle de Myōhōrenguékyō, Miàofǎliánhuájīng, 妙法蓮華經 (Sūtra de la fleur de lotus de la loi merveilleuse) titre de la traduction par Kumarajiva du Saddharma puṇḍarīka sūtra. Dans la quasi totalité des cas, lorsque ce terme apparaît dans les écrits de Nichiren, c’est ce sens qu’il revêt. La façon de faire des abréviations en français n’étant pas la même qu’en chinois, je traduis par "Sūtra du lotus".
2°) Abréviation du titre d’autres traductions du Saddharma puṇḍarīka sūtra que celle effectuée par Kumarajiva. Nous trouvons notamment le Shōhohkekyō, Zhèngfǎhuājīng (Sūtra de la fleur de la loi juste, 正法華經) de Dharmarakṣa 竺法護 (239 – 316) et le Tenbon Myōhōrenguékyō, Tiānpǐn Miàofǎliánhuájīng (Sūtra de la fleur de lotus de la loi merveilleuse aux chapitres joints, 添品妙法蓮華經) de Dharmagupta 達摩笈多 (vers le VIIe siècle).

Hokke mongu (Mots et phrases de la Fleur de la loi , 法華文句, Fǎhuá wénjù )

Hokke nehan ji (période Lotus et nirvana, 法華涅槃時, Fǎhuá nièpán shí, Saddharma puṇḍarīka mahapari nirvāṇa)

Hokkeron (Traité de la fleur de la loi, 法華論, Fǎhuálùn) : voir Instructions sur le Sūtra de la fleur de lotus de la loi merveilleuse.

Hokke sanbu kyō (Sūtra du lotus en trois parties, 法華三部經, Fǎhuá sānbù jīng)

Hokke senpō (Repentir selon la fleur de la loi [le], 法華懺法, Fǎhuá chànfǎ)

Hokke shichiyu (sept allégories du Lotus, 法華七喩, Fǎhuā qīyù) : voir sept paraboles

Hokke shū (École du Lotus, 法華宗, Fǎhuá zōng)

Hokke zanmai (samādhi du Lotus, 法華三昧, Fǎhuā sānmèi)

homme ordinaire s'identifie à l'ultime [l'](凡夫即極, bonpu soku goku, fánfū jí qí) : définition en cours de rédaction.

hommes [monde des] (人界, ningai, rénjiè) : cinquième des dix mondes de dharma. Selon Zhiyi (538 - 597), on distingue dix sortes de mondes auxquels appartient chacun des êtres : le monde de l'enfer, le monde des esprits affamés, le monde des animaux, le monde des asura, le monde des hommes, le monde du ciel, le monde des auditeurs, le monde de l'éveil pour soi, le monde des bodhisattva, le monde des bouddha. Dans le cycle des vies et morts, l'existence se perpétue toujours dans les six premiers mondes. L'existence dans ce monde des hommes qui serait le nôtre, se caractérise par une liberté plus grande vis-à-vis des contingences immédiates, ce qui n'est pas le cas dans les mondes inférieurs tels que l'enfer ou le monde des animaux ; elle se caractérise également par l'éthique (仁) fondement de l'humanité en nous, encore que comme Nichiren l'indique dans les derniers paragraphes de la Lettre à Niike, celle-ci n'est pas totalement absente dans le monde des animaux par exemple. Naître en ce monde des hommes est déjà porteur de conditions d'existence meilleures, voire de la possibilité de rencontrer la loi bouddhique. Voir dix mondes.

honbun (part originelle, 本分, běnfèn)

Hōnen 法然 (1133-1212) : également connu sous le nom de Genkū (Vacuité de l’Origine). Moine japonais fondateur de l’École de la Terre pure (Jōdo shū) au Japon. Avant lui, Ryōnin 良忍 (1073-1132) avait déjà établi l’amidisme au Japon d’une façon indépendante mais c’est la pensée d’Hōnen qui a donné à ce mouvement les caractères originaux que nous lui connaissons aujourd’hui encore. Quand il a huit ans, son père est condamné à mort et, selon ses dernières volontés, il est confié à un temple local. À quatorze ans, il effectue son noviciat au monastère du mont Hieï. Il se dégage des conceptions du Tendaï pour prêcher un amidisme radical et rencontre un certain succès dont les autorités religieuses des écoles plus anciennes telles Tendaï et Caractère des dharma (Hossō) prennent ombrage. Elles obtiennent qu’il soit exilé en 1207 dans le Shikoku, ses disciples subissent également des pressions. Gracié quelques années plus tard, il meurt peu après en 1212. Le titre de grand maître lui a été conféré pour la première fois en 1697 et dans ce domaine également il a établi un record puisqu’il a été gratifié de cette distinction jusqu’à sept fois dont la dernière en 1961.
L’amidisme prôné par Hōnen est d’une simplicité vertigineuse, il conseille l’unique répétition de l’invocation au bouddha Amita comme voie de salut et rien de plus. L’une de ses dernières œuvres, pleinement représentative de cette tendance extrémiste est le Serment en une feuille (一枚起請文, Ichimai kishōmon) et a été traduite en français par Gaston Renondeau [réf. Le Bouddhisme japonais, éditions Albin Michel 1965].

Hóng (弘, Gu ou Guketsu) : appellation abrégée du Zhǐguān fǔxíng zhuàn hóngjué (止觀輔行傳弘決). Texte relevant du courant Tiantai, écrit par le religieux chinois Zhanlan.

hongaku (éveil originel, 本覺, běnjué)

hongamyō (merveille de l’effet originel, 本果妙, běnguǒmiào) : Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

Hóngjué (Instructions, 弘決, Guketsu)

honïnmyō (merveille de la cause originelle, 本因妙, běnyīnmiào) : peut également se prononcer honninmyō en japonais. Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

honjaku roppi (six paraboles de l’originel et de l’emprunté, 本迹の六譬, běnjī liùpì)

honji (terre originelle, 本地, běndì)

honjishin (corps de la terre originelle, 本地身, běndìshēn)

honke (conversion originelle, 本化, běnhùa)

honkokudomyō (merveille de la contrée originelle, 本國土妙, běnguótǔmiào) : Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

honmon (doctrine originelle, 本門, běnmén)

Honmonji (本門寺) : temple de l'Enseignement originel, fondé par Nikkō à Kitayama, département de Shizuoka. Nikkō assure la direction de ce temple durant une trentaine d'années, jusqu'à sa mort. Il y est rejoint par un autre des moines aînés, Nitchō. Les tombes de Nikkō et Nitchō se trouvent au Honmonji. Quelques vues du Honmonji sont visibles sur Wikipedia Japon ; voir également la biographie de Nikkō.

honnu (état originel, 本有, běnyǒu)

honzon (本尊) : cf. vénéré fondamental pour le sens général. On trouve aussi l’expression gohonzon dont la signification est tout à fait équivalente, go (御) étant ici un préfixe honorifique. Dans le bouddhisme de Nichiren le terme revêt une importance capitale car il désigne les représentations écrites qu’il a commencé d'inscrire après la persécution de Tatsunokuchi. Ce honzon de la doctrine originelle est la deuxième des trois grandes lois ésotériques. Les honzon écrits par Nichiren étaient remis nominativement à des disciples afin qu’ils les contemplent durant leur pratique bouddhique. De par l’inscription effectuée sur le rouleau de papier il représente l’expérience de l’éveil "transférée" sur un support relevant du règne de l’apathique (plantes, minéraux). Dans la Réponse à Kyōō (Showa teïhon p 751), Nichiren s’exprime ainsi à propos de l’inscription du honzon : "Nichiren a délayé son âme dans l’encre sumi et a écrit ; et ce pour que vous croyez". La Réponse à dame Nichinyo comporte également des enseignements importants sur le honzon.
Le site du temple Sanbōïn propose une transcription en anglais (page 13) des noms et autres inscriptions qui figurent sur le gohonzon qui permet donc, pour ceux qui ne peuvent lire les caractères chinois, de les 'localiser'.

hōsen (vilipender, 謗訕, bàngshàn) : voir dénigrer (毀謗, kibō, huǐbàng)

hō shie (quatre appuis de la loi, 法四依, fǎ sìyī)

hōsesshū (cercle de l'enseignement du dharma, 法說周, fǎshuōzhōu)

hosshi (maître de la loi, 法師, fáshī, dharma bhāṇaka)

hosshi hon (chapitre Maître de la loi, 法師品, Fáshī pǐn) : Xe chapitre du Sūtra du lotus.

hosshi kudoku hon (Œuvres et vertus du Maître de la loi, 法師功徳品, Fáshī gōngdé pǐn) : XIXe chapitre du Sūtra du lotus.

hosshin (corps de dharma, 法身, fáshēn, dharmakāya)

hosshinzō (法身藏, réceptacle du corps de dharma, fǎshēnzàng)

hosshō (nature de dharma, 法性, fǎxìng, dharmata)

Hossō shū ( École Caractère des dharma, 法相宗, Fǎxiāng zōng)

Hōtōhon no sanjin (trois corps du chapitre du précieux stupa, 寶塔品三身, Bǎotǎpǐn sānshēn)

hōtō ji (période de Déploiement, 方等時, fāngděng shí, vailpulya)

hotoke (Bouddha, 佛, , buddha)

hotoke no ontsukaï (envoyé du Bouddha, 佛の御使)

hounji (nuée de la loi, 法雲地, fǎyúndì, dharma meghā)

hòuwǔbǎisùi (cinq cents dernières années ou cinq cents années suivantes, 後五百歳, gogohyakusaï)

hōza (lieu de la loi, 法座, fǎzuò)

Hōzō (Corbeille de la Loi, 法藏)

Huàchéng yù pǐn (Parabole de la ville fantasmagorique, 化城喩品, Kejō yu hon) : VIIe chapitre du Sūtra du lotus.

huānxǐdì (joie, 歡喜地, kangiji, pramuditā bhūmi)

Huàshān (Monts Hua, 華山, Kazan)

huàshēn (corps d'emprunt, 化身, keshin, nirmāṇa kāya)

huàtā (adaptation à autrui, 化他, keta)

huāyā (花押), kaō)

Huáyánjìng (Sūtra de la guirlande de fleurs, 華嚴經, Kegonkyō, Avataṃsaka sūtra)

huàyí sìjiào (quatre doctrines selon la méthode de conversion, 化儀四教, kegi shikyō)

huáyánhǎikōng (mer de vacuité de la Guirlande de fleurs, 華嚴海空, kegonkaikū)

Huáyán shí (période de la Guirlande de fleurs, 華嚴時, kegon ji)

Huáyán zōng (École de la Guirlande de fleurs, 華嚴宗, Kegonshū)

Húguó (Pays Hu, Kogoku)

huǐbàng (dénigrer, 毀謗, kibō)

huìsān guīyī (unir les trois et revenir à l'unique, 會三歸一, esan kiïtsu) : voir ouvrir les trois et révéler l'unique.

Huisi (Huìsī, 515 – 577) : également connu sous le nom de grand maître des Collines méridionales (南岳大師, Nányuè dàshī, Nangaku daïshi). Deuxième patriarche de l’École du Tiantai en Chine mais fondateur historique de cette école, en ce sens où l’on ne dispose d’aucune donnée avérée sur son maître Huiwen. En savoir plus Huisi, les origines du Tiantai.

Huit Écoles (八宗, Hasshū) : huit écoles du bouddhisme présentes au Japon avant l'ère de Kamakura. Parmi elles, 6 ont été établies durant la période de Nara (奈良時代, 710 - 794) : Kosa, Accomplissement du Réel, Préceptes, Caractères des dharma, Trois traités, Guirlande de fleurs, et 2 de tendance ésotérique durant la période de Heian (平安時代, 794 - 1185) : Tendai et Paroles Véritables.

huit voies, octuple sentier ou chemin aux huit branches (八の道, yatsu no michi, ou hachidō, bādào, aṣṭâṅga mārga) : ces huit voies relèvent du tout premier enseignement du Bouddha. Elles constituent la dernière des quatre vérités exposées par Shakyamuni dans son premier sermon au Parc aux daims après qu'il ait atteint l'éveil.
Ces quatre vérités (四諦, shitaï, sìdì, catvāryāryasatyāni) sont :
- la souffrance (universalité de la souffrance),
- l'apparition (le désir entraîne l'apparition de la souffrance),
- l'extinction (l'extinction du désir fait que la souffrance n'apparaît plus) et
- la voie (l'octuple voie permet de progressivement opérer cette extinction du désir).
Cette dernière vérité de la voie s'explicite comme suit :
- la vue juste,
- la pensée juste,
- la parole juste,
- l'action juste,
- la vie juste,
- l'activité juste,
- l'esprit juste et
- la concentration juste.
On peut se reporter au script du cours sur les quatre vérités pour une présentation plus détaillée.

Huiyuan (慧遠, Huìyuǎn, 334 – vers 416, Eon en japonais) : article en cours de rédaction.

Huiyuan (慧遠, Huìyuǎn, 523 - 592, Eon en japonais) : également connu sous le nom de Huiyuan du temple Jinying (浄影寺慧遠) du nom du temple où il passe la dernière partie de son existence. Originaire de la région frontalière de Dunhuang (敦煌), sur le trajet des caravanes de la Route de la soie dans l'actuel province du Gansu (甘肃), il souhaite entrer dans les ordres dès l'âge de trois ans. Durant son enfance, il est remarqué pour son érudition. Lorsque l’empereur Wu (武帝) des Zhou septentrionaux (北周, běi zhōu) mène un politique d'oppression du bouddhisme il va jusqu'à faire des remontrances au trône. Ainsi est-il cité par Nichiren dans la Lettre de Sado comme un exemple d'intégrité : "Le jour où il est fait obstruction aux enseignements de Shakya en usant des doctrines confucéennes ou taoïques, il faut, sans faire cas de sa propre vie, en débattre avec le roi comme le firent les maîtres de la loi Daoan, Huiyuan, Fadao des Trois corbeilles et d'autres." La dynastie des Sui (隋朝) qui prend le pouvoir en 581 est elle tout à fait favorable au bouddhisme. Un temple est construit dans la cité de Loyang (洛陽), le Jinyingsi (浄影寺), c'est là que Huiyuan passe les dernières années de son existence.

hyakushibutsu (éveillé pour soi, 辟支佛, bìzhīfó, pratyeka buddha)

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