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nāga (dragon, 龍, ryū, lóng)

Nāgārjuna : dates peu précises, probablement naissance vers 150. Connu en Chine sous le nom de Lóngshù (龍樹) que les japonais prononcent Ryūju. On sait très peu de choses sur cet auteur indien. Les récits plus ou moins tardifs sont emplis de faits légendaires. Issu d'une famille de brahmanes il aurait tout d'abord étudié le Petit Véhicule puis le Grand Véhicule dans les régions himalayennes. Fondateur du courant philosophique de la Voie du milieu (Madhyamika), Nāgārjuna a renouvelé le courant du bouddhisme du Grand Véhicule par une approche dialectique puissante et parfois extrême. La plupart des écoles bouddhiques se réclament directement ou non de lui. Ses œuvres maîtresses ont été traduites en français et ont fait l'objet d'études approfondies auxquelles on se reportera avec profit ; citons les Stances du milieu par excellence, les Stances du milieu par excellence, traduction et commentaires G. Bugault, Gallimard 2002), Pour écarter les vaines discussions, traduction et notes S. Yamaguchi, Paul Geuthner 1929), Traité de la grande vertu de sagesse, traduction et notes E. Lamotte, Publications de l'Institut orientaliste de Louvain 1981
En savoir plus : Aperçu de la pensée de Nāgārjuna.

Naiïn (內院, Cour intérieure, Néiyuàn)

naishō (attestation intérieure, 內證, nèizhèng)

nāma rūpa (noms et forme, 名色, myō shiki, míng sè)

namas (kimyō (歸命, guīmìng,)

Namu Myōhōrenguékyō (南無妙法蓮華經) : invocation professée par Nichiren en 1253 et dont la récitation approfondie et fervente constitue la pratique principale de son courant. Il s'agit donc, au moins physiquement, d'une pratique accessible à tous et qui par le fait, pouvait concurrencer directement le courant du bouddhisme le plus répandu en Asie, à savoir l'amidisme.
Namu est la prononciation japonaise du chinois námó lui-même translittération du terme sanskrit namas qui signifie rendre hommage, se consacrer (cf. Kimyō). Myōhōrenguékyō est la prononciation japonaise de Miàofǎliánhuájīng qui est le titre de la traduction en chinois du Sūtra du lotus par Kumarajiva (vers le quatrième siècle de notre ère). Sur la signification de chacun des caractères cf. Devenir le Bouddha p.17, éditions Arfuyen, 1993. Il est donc intéressant de noter qu'étymologiquement Namu Myohorenguékyo provient de deux langues à la fois, le sanskrit et le chinois, comme le signale le premier paragraphe de la Transmission orale sur les significations (Showa teïhon p 2605).
Doit-on lire namu ou nam ? Certaines écoles nichirenistes prononcent "namu" d'autres "nam". La prononciation phonétique des deux premiers caractères est namu, toutefois la répétition de deux fois la consonne m (mu suivi de myō) semble entraîner, au moins dans une récitation à une certaine vitesse, l'éllipse du son u et le doublement du m. De toute façon, la prononciation japonaise des idéogrammes chinois a dû évoluer en sept siècles, depuis l'époque deNichiren et nous n'avons pas la possibilité de nous représenter auditivement la prononciation du Titre en ce temps-là. Néanmoins, on peut supposer que la prononciation des idéogrammes devait être plus proche qu'aujourd'hui de la langue tonale qu'est le chinois. En savoir plus : Les sept caractères de Namu Myōhōrenguékyō.

nánsān běiqī (Trois du sud et sept du nord, 南三北七, nansan hokushichi)

nansan hokushichi (Trois du sud et sept du nord, 南三北七, nánsān běiqī)

nánshèngdì (conquête difficile, 難勝地, nanshōji, sudurjaya)

nanshōji (conquête difficile, 難勝地, nánshèngdì, sudurjaya)

nature de dharma (法性, hosshō, fǎxìng, dharmata) : nature originelle de l'ensemble des dharma. Elle est véritable et toujours identique. Cette nature véritable que les dharma présentent originellement est la teneur de l'éveil correct des Bouddha (voir état originel).

Nature des Sceaux (印性房, Inshōbō) : prêtre amidiste de l'île de Sado. Le 16e jour du 1er mois de 1272 en compagnie de confrères tel Yuïamidabutsu, de moines des écoles Paroles Authentiques et Tendaï et de très nombreux fidèles il se rend à la chapelle où Nichiren et quelques disciples demeuraient pour débattre. Ces moines locaux de Sado connaissaient mal le bouddhisme et ils sont défaits par Nichiren.

nehan (涅槃, nièpán, nirvāṇa)

Nehangyō (Sūtra du Nirvana, 涅槃經, Nièpánjīng, Nirvāṇa sūtra)

nehan jakujō (sérénité et pureté du nirvana, 涅槃寂靜, nièpán jíjìng, śānta nirvāṇa)

Néiyuàn (Cour intérieure, 內院, Naiïn)

nèizhèng (attestation intérieure, 內證, naishō)

nenbutsu (amidisme, 念佛, niànfó)

Nendō butsu (bouddha Brûle-Lampe , 燃燈佛, Rándēng fó, Dīpaṃkara)

nénghuà (instructeur, 能化, nōke)

néngjiàn (capacité de la vision, 能見, nōken)

néngjū (aptitude d'existence, 能居, nōgo)

néngzhèng (témoignage, 能證, nōshō)

néngzuò (capacité d'agir, 能作, nōsa)

(nonne, , ama)

niànfó (amidisme, 念佛, nenbutsu)

Nichiben 日弁 (1239 - 1311) : également appelé Acarya d'Echigo (越後阿闍梨, Echigo ajari). Moine du Ryūsenji, temple d'obédience Tendaï dans la région du mont Fuji. Lors d'une rencontre avec Nikkō, avec deux de ses collègues, les moines Nisshū (日秀) et Nichizen (日禅) il se convertit au bouddhisme de Nichiren. La nouvelle orientation de ces moines déplut fortement à Gyōchi, l'abbé du Ryūsenji. Les actions qu'il entreprit contre ces jeunes moines marquent le début de la persécution d'Atsuhara. Chassé du Ryūsenji, il rejoint Nitchō qui est actif dans la région de Shimosa. Il a sans doute été un prédicateur passionné et habile, en témoignent plusieurs temples qu'il a rallié à l'École du Lotus. Après la mort de Nichiren il y eut un différend entre lui et Nikkō, sans que l'on n'en connaisse pour autant les causes. Toujours très acif dans la propagation, il mourut en 1311. Sa biographie et notamment la cause de son décès varient beaucoup selon les sources. Le gohonzon qui lui a été attribué en 1279 est encore conservé (#63).

Nichigatsujōmyōtoku (boudda Vertu de Pures Clartés Solaire et Lunaire, 日月淨明徳, Rìyuèjìngmíngdé)

Nichigen 日源 ( ? - 1315) : régisseur des études du temple de l'Aspect réel (Jissōji). Il se démit de ses fonctions après sa conversion au bouddhisme de Nichiren qu'il rejoignit au mont Minobu. De retour au temple de l'Aspect réel il contribue comme Nikkō et Nichiji à faire de ce lieu un foyer de la propagation du bouddhisme du Lotus. Il rayonne ensuite dans les provinces de Musashi et Suruga où il fonde des temples.

Nichigyō 日行 (Sanmi bō, 三位房) : ses dates ainsi que de nombreux éléments de sa biographie sont assez incertains. Dans les écrits de Nichiren il apparaît également sous les appellations Sanmi kō ou Sanmi dono. Encore que l'on peut se demander si c'est une même personne car Sanmi désigne un grade de fonctionnaires, ceux du troisième rang et donc, comme il était de coutume à l'époque, de nombreuses personnes pouvaient être désignées de la sorte. Son nom bouddhique était Nichigyō. Il était originaire de la province de Shimosa dans le département actuel de Chiba. Peut-être était-il un disciple laïc de Soya Kyōshin. Parmi les premiers disciples de Nichiren, il semblait avoir des qualités exceptionnelles. Il aurait étudié au mont Hiei, centre du Tendaï. Toutefois, à plusieurs reprises, Nichiren lui a reproché son manque de fermeté. En 1277 il a défait un prêtre érudit du Tendaï dans un débat et aidé Nikkō dans ses activités de propagation dans la région du mont Fuji. Mais il a pris ensuite de la distance vis-à-vis du mouvement nichireniste et ne semble pas avoir été toujours très fiable. Dans un traité (Shōnin gonan ji) Nichiren déplore sa lâcheté et regrette de ne pas l'avoir tancé plus sérieusement de crainte qu'on le croie envieux du savoir de Sanmi. Selon certaines sources, il serait mort en 1279 ; son décès est évoqué dans la dernière partie du traité de Nichiren, la Représentation des quatre bodhisattva. Il y aurait eu un autre moine Sammi, de son nom bouddhique Nisshin, et il est possible qu'il y ait quelques confusions entre les éléments se rapportant à chacun d'entre eux.

Nichiji 日持 (1250 - ?) : un des six moines aînés, apparaît dans les écrits de Nichiren sous le nom de Kaï dono (甲斐殿, sire de Kaï). De son premier nom Matsuchiyo était le fils d'un samourai originaire du village de Matsuno (actuellement département de Shizuoka) appelé nyūdō Matsuno Rokurō Saemon (松野六郎左衛門). Il fait ses études au temple de l'Aspect réel (Jissōji), qui relève de l'école Tendaï. En savoir plus : Nichiji et le rêve du retour de la loi sur le continent.

Nichijō 日常 (1216 - 1299 ?) : de son nom laïc Toki Jōnin (富木常忍), Nichijō est le nom religieux qu'il s'est lui-même conféré. Il est l'un des disciples de la première heure. Issu de la caste des samouraï, il était en charge de fonctions officielles et avait sans doute des connaissances approfondies quant aux doctrines du bouddhisme. Il a reçu de Nichiren plusieurs textes fondamentaux, dont le Kanjin no honzon sho. Il est le beau-père de Nitchō, les relations entre ces deux disciples ont connu des phases complexes. Davantage connu sous son nom posthume de Nichijō, il a fondé le temple Hokkeji et est à l'origine du Kempon Hokke Shū, l'une des branches actuelles du bouddhisme de Nichiren, dont le principal monastère se trouve à Kyōto.

Nichikan 日寛 (1665 - 1726) : XXVIe supérieur du temple du Taisekiji (actuelle Nichiren Shoshū). Auteur du Traité en six volumes (六巻抄, Rokkan shō), suite de six traités dont le premier, assez souvent cité, est le Traité de la triple tradition secrète (三重秘伝抄, Sanju hiden shō).

Nichimyō 日妙 (dates incertaines) : également appelée nonne Nichimyō (日妙尼) ou Nichimyō Shōnin (日妙聖人) notamment dans la correspondance que Nichiren a entretenue avec elle. Disciple de Nichiren, elle était veuve et résidait à Kamakura. Elle n'en entreprit pas moins avec sa petite fille, Oto-gozen (乙御前, dame Oto), le voyage jusqu'à l'île de Sado pour rencontrer Nichiren en 1272. Ce dernier a grandement loué la pureté de sa foi, lui décernant le titre de Shōnin (聖人, sage) et la qualifiant de 'première pratiquante du Sūtra du lotus au Japon'. Nichiren lui a également écrit deux lettres bien connues : la Lettre à la sage Nichimyō (日妙聖人御書) et la Lettre à la mère de dame Oto (乙御前母御書). Le gohonzon qu'il a inscrit pour elle est le #86.

Nichinyo 日如 (dates incertaines) : généralement appelée dame Nichinyo (日如御前) dans la correspondance que Nichiren a entretenue avec elle. Nous n'avons pratiquement aucune donnée biographique sur cette croyante sinon ce que l'on peut déduire des deux célèbres lettres que Nichiren lui a écrites, l'une sur l'aspect du gohonzon et l'autre sur l'offrande aux chapitres du Sūtra du lotus. Selon certaines sources elle aurait peut-être été la fille de l'épouse de Matsuno Rokurō Saemon ou la femme de Ikegami.

Nichiren 日蓮 (1222 - 1282) :

- Biographie

- Nichiren et la dévotion au Sūtra du lotus

- Nichiren et ses disciples

- Nichiren et ses successeurs

- Nichiren et la menace mongole

- Nichiren et le culte d'Amita

Nichirō 日朗 (1245-1320) : nom laïc Chikugo, un des six moines aînés (roku rōsō). Originaire de la région de Shimosa (département actuel de Chiba). À l'âge de neuf ans, venu avec son père à Kamakura, il est présenté par son oncle Nisshō (1221 - 1323) à Nichiren. En savoir plus : Nichirō et l'attachement au Maître.

nièpán (涅槃, nehan, nirvāṇa)

nièpán jíjìng (sérénité et pureté du nirvana, 涅槃寂靜, nehan jakujō, śānta nirvāṇa)

Nièpánjīng (Sūtra du Nirvāṇa, 涅槃經, Nehangyō, Nirvāṇa sūtra)

Niike Saemon (新池左衞門) : fonctionnaire, résidant dans l'ancienne région de Tōtomi (département actuel de Shizuoka). Lui et sa femme se sont convertis au nouveau bouddhisme prôné par Nichiren sous l'influence de Nikkō. C'est d'ailleurs ce dernier qui aurait été le porteur de la célèbre lettre, encore que son authenticité ait souvent été remise en cause, et qui datée de 1280 est connue sous le nom de Lettre à Niike.

nijō (deux véhicules, 二乘, èrshèng)

nijūyonji ou nijūyomoji Hokkekyō (vingt-quatre caractères ou Sūtra du lotus en vingt-quatre mots, 二十四字 ou 二十四文字法華經)

nikaihachiban (deux mondes, huit groupes, 二界八番, èrjièbāfān)

Nikkō 日興 (1246 - 1333) : un des six moines aînés désignés par Nichiren. Issu d'une famille de samouraï, originaire de Kajikazawa dans l'ancienne région de Kaï, non loin du mont Fuji. Son père meurt quand il est encore très jeune et sa mère se remarie. Son grand-père maternel le prend auprès de lui. A six ans il est confié à un monastère Tendaï où il apprend l'écriture, la lecture des classiques, le chinois, bagage usuel des lettrés de cette époque. En savoir plus : Nikkō, le successeur intransigeant.

Nikō 日向 (1253 - 1314 ) : l'un des six moines aînés, le plus jeune. Également appelé sire de Sado (Sadokō), Acarya de Sado (Sado ajari) ou Acarya de Minbu (Minobu ajari). Fils d'un samouraï de la province d'Awa(actuellement département de Chiba) du nom de Kobayashi. En 1265, il a commencé à étudier au mont Hieï, lorsque son père rencontre Nichiren et se convertit. En savoir plus : Nikō et l'enracinement au mont Minobu.

nimotsusōgō (mutuelle adéquation, 二物相合, èrwùxiānghé)

nin (忍, rěn, kṣānti) : voir cinq constances.

ninden daikai (rassemblement, congrégation des êtres humains et célestes, 人天大會, réntiān dàhuì)

ningai (monde des hommes, 人界, rénjiè)

ninniku (patience, 忍辱, rěnrù, kṣānti)

Ninnōkyō (Sūtra du souverain vertueux, 仁王經, Rénwángjīng)

ninshi (maître des hommes, 人師, rénshī)

ninyo (deux ainsités, 二如, èrrú)

Nippō 日法 : très peu de données (dates, biographie) sur ce disciple sinon qu'il s'agissait d'un sculpteur qui a réalisé des statues de Nichiren en bois laqué, il a été actif dans la propagation de la doctrine et a fondé le temple Kōchōji à Numazu. Selon certaines sources (Fujinenpyō), naissance en 1258, rencontre avec Nichiren en 1275, il s'éteint en 1341. La statue conservée au temple Honmonji serait son œuvre, elle comporte la signature de Nichiji. Il se pourait que ce soit une copie faite à la demande des disciples à l'occasion du 7e anniversaire de la mort de Nichiren et que la signature de Nichiji ait valeur d'authentification. Selon Nichiren Shōshu, c'est lui qui aurait gravé le Daï-Gohonzon d'après un modèle sur feuilles de parchemin écrit par Nichiren dont il aurait également réalisé la sculpture à cette occasion. Illustration : Représentation de Nichiren par Nippō.

nishin (deux corps, 二身,èrshēn)

naraka (enfer, 地獄, jigoku, dìyù)

nirmāṇakāya (corps de manifestation, 應身, ōshin, yìngshēn)

nirvana (涅槃, nehan, nièpán, nirvāṇa) : nièpán est une abréviation de la translittération chinoise nièpánnà (涅槃那), du sanskrit nirvāṇa. Si à l'origine nirvana signifie extinction du souffle en référence à la mort du Bouddha, également appelée Grand nirvana (Mahāparinirvāṇa), le terme a pris ensuite une nuance toute bouddhique pour indiquer la délivrance des passions, des tourments et de la douleur, il est l'extinction de toutes les causes qui amèneraient à vivre encore dans le monde de l'illusion. Le nirvana est doté des quatre vertus : perennité (il est immuable), bonheur (toutes les douleurs sont anéanties), ego (il est pleinement indépendant), pureté (les égarements ne le touchent pas). En savoir plus : Quelques approches du terme nirvana.

nishō niten (deux sages et deux divinités, 二聖二天, èrshèng èrtiān)

Nisshō 日照 (1221 - 1323) : également appelé acarya Ben (辨阿闍梨, Ben ajari) ou moine Ben (辨の房, Ben no bō). L'un des six moines aînés (roku rōsō), le plus âgé. Originaire de Shimosa, son patronyme était Indō. Oncle de Nichirō. À quatorze ans il entre dans les ordres dans la tradition Tendaï et prend pour nom Jōben. En savoir plus : Nisshō, le doyen des successeurs.

Nitchō 日頂 (1252 - 1317) : disciple religieux de Nichiren, l'un des six moines aînés (roku rōsō). Également appelé dans les écrits de Nichiren : sire d'Iyo (Iyokō) ou acarya d'Iyo (Iyo ajari). Originaire d'Omosu dans la province de Suruga (centre du département actuel de Shizuoka). Il est très jeune lorsque son père décède. Sa mère l'emmène à Kamakura puis elle se remarie avec un des principaux disciples de Nichiren, Toki Jonin qui adopte l'enfant. En savoir plus : Nitchō, les difficultés de positionnement.

nǐyí (prestation congruente, 擬宜, gigi)

nizen (antérieur, 爾前, ěrqián)

nizenkyō (sūtra antérieurs, 爾前經, ěrqiánjīng)

nōgo (aptitude d'existence, 能居, néngjū)

nōke (instructeur, 能化, nénghuà)

nōken (capacité de la vision, 能見, néngjiàn)

noms et forme (名色, myō shiki, míng sè, nāma rūpa) : les noms sont les quatre éléments relatifs au mental : perception, conception, volition et conscience. La forme est le cinquième élément restant (voir cinq éléments et cinq ombres). Notons que l'apellation générique "noms et forme" tend à "dépersonnaliser" les cinq éléments constitutifs de l'individu.
Une autre acception de l'expression renvoie aux six lieux (六境, rokkyo, liùjìng, cf. douze entrées), notamment dans les douze liens causaux dont noms et forme constituent le quatrième. Dans ce cas, forme(s) désigne le visuel et noms représentent les cinq autre domaines du perceptible, à savoir les domaines des sons, des odeurs, des saveurs, des sensations physiques et des pensées.

non-destruction (不懷, fue, bùhuái, abhedya) : deuxième parmi les dix transferts.

non-dualité de l'égarement et de l'éveil (迷悟不二, meigofuni, míwùbùèr) : notion propre au bouddhisme du Lotus selon laquelle ce que nous percevons comme deux états de vie antagonique, l'égarement des désirs et l'éveil ne sont en fait pas séparés, sinon dans notre compréhension, mais sont deux perceptions d'une même chose dont est dotée toute existence. Voir également égarement-éveil, l'homme ordinaire s'identifie à l'ultime, unicité de corps de l'égarement-éveil.

nonne (尼, ama, , bhikṣuṇī) : on trouve comme autres traductions religieuse, moniale voire même bonzesse. Le terme chinois est l'abréviation réduite à la dernière syllabe de bǐqiūní (比丘尼, cf. bhikṣu). Les Japonais ont repris l'idéogramme chinois et le prononcent ama, vocable dont l'étymologie remonterait au sanskrit ambā (अम्बा) qui signifie mère. Le terme désigne les religieuses bouddhistes. Dans les lettres de Nichiren il attribue ce titre à la fois à des religieuses ordonnées mais aussi à des femmes, le plus souvent veuves, qui se détournent des occupations séculières pour se consacrer à la vie spirituelle. En ce sens c'est un équivalent féminin du terme nyūdō.

non-obtention de la voie (無得道, mutokudō, wúdédào) : qui ne permet pas de réaliser la voie bouddhique. Terme opposé : obtention de la voie (得道, tokudō, dédào).

non productif (無爲, muï, wúwéi) : article en cours de rédaction, cf. Improductif (無作, musa, wúzuò).

nōsa (capacité d'agir, 能作, néngzuò)

nōshō (témoignage, 能證, néngzhèng)

Notes (記, Ki, ) : appellation abrégée pour les "Notes sur les phrases et les mots de la fleur de la loi", le Fǎhuá wénjùjì (法華文句記) de Zhanlan (711 - 782). II s'agit d'annotations relatives à l'une des œuvres majeures de Zhiyi, son commentaire du Sūtra du lotus intitulé Mots et phrases de la Fleur de la loi. Texte relevant du courant Tiantai.

nuée de la loi (法雲地, hōunji, fǎyúndì, dharma meghā)

nyo (ainsité, 如, , tathatā)

nyonyo (parfaite ainsité, 如如, rúrú, tathatā)

Nyoraï (Ainsi-venu, 如來, Rúlái, Tathāgata)

Nyoraï jinriki hon (Pouvoirs miraculeux de l'Ainsi-venu, 如來神力品, Rúlái shénlì pǐn) : XXIe chapitre du Sūtra du lotus.

Nyoraï juryō hon (Longévité de l'Ainsi Venu, 如來壽量品, Rúlái shòuliáng pǐn) : XVIe chapitre du Sūtra du lotus.

nyorengezaisui (pareil à la fleur de lotus sur l'eau, 如蓮華在水, rúliánhuázàishuǐ)

nyori (principe d'ainsité, 如理, rúlǐ)

nyoze [dix] (Ainsi, 如是, rúshì)

nyūdō (入道, rùdào, sannyasin) : celui qui est entré sur la voie, un renonçant, laïc retiré.

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