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bādào (huit voies, octuple sentier, 八の道, yatsu no michi ou hachidō, aṣṭâṅga mārga)

báifǎ : voir grande loi blanche (大白法, daibyakuhō).

bakufu (幕府, shogunat) : littéralement "administration de la tente", nom traditionnellement donné à la résidence du général de la Garde du corps, titre de cour attribué à Minamoto no Yoritomo en 1190 (cf. shōgun). Le nom désigne donc à partir de 1190, le centre du pouvoir de Yoritomo, à Kamakura. Les organes centraux du bakufu sont le Samuraï dokoro (侍所), le bureau des guerriers (dont Heï no Yoritsuna a été vice-intendant), le Mandokoro (政所), bureau d’administration et le Monchujo (問注所), bureau des procès qui dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, ne traite plus de causes importantes. A la mort de Yoritomo (1199), la famille de sa femme, le clan Hōjō, exercent le pouvoir de fait en mettant le bakufu sous régence.

bàngshàn (vilipender, 謗訕, hōsen) : voir dénigrer (毀謗, kibō, huǐbàng)

bàngfǎ (dénigrement de la loi, 謗法, hōbō)

Bānníhuánjīng (Sūtra Bānníhuán, 般泥洹經, Hatsunaiongyō, Mahāparinirvāṇa sūtra)

Bǎohǎifànzhì (Souhait de Brahma Mer de Joyau, 寶海梵志, Hōkaïbonji)

bàoshēn (corps de rétribution, 報身, hōjin, saṃbhogakāya)

Bǎotǎpǐn sānshēn (trois corps du chapitre du Précieux stupa, 寶塔品三身, Hōtōhon no sanjin)

Basha (婆沙, Póshā, Bhāṣā)

bāshí zhǒnghǎo (quatre-vingts caractéristiques, 八十種好, hachijū shugō)

bāwàn fǎzàng (quatre vingt mille corbeilles de la loi, 八萬法蔵, hachiman hōzō)

bāwàn shèngjiāo (quatre vingt mille enseignements sacrés, 八萬聖教, hachiman shōkyō)

bēi (miséricorde, 悲, hi, karuṇā)

bèimiànxiāngfān (dualité de l'apparence, 背面相翻, haimensōhon)

bekkyō (enseignement distinct, 別教, biéjiào) : voir quatre enseignements.

běndì (terre originelle, 本地, honji)

běndìshēn (corps de la terre originelle, 本地身, honjishin)

běnfèn (part originelle, 本分, honbun)

běnguǒmiào (merveille de l’effet originel, 本果妙, hongamyō) : Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

běnguótǔmiào (merveille de la contrée originelle, 本國土妙, honkokudomyō) : Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

Ben no bō (辨の房): moine Ben, voir Nisshō.

běnhùa (conversion originelle, 本化, honke)

běnjī liùpì (six paraboles de l’originel et de l’emprunté, 本迹の六譬, honjaku roppi)

běnjué (éveil originel, 本覺, hongaku)

běnmén (doctrine originelle, 本門, honmon)

bentai (discernement de la substance, 辯體, biàntī) : voir cinq catégories de significations occultes.

běnyīnmiào (merveille de la cause originelle, 本因妙, honïnmyō) : Voir doctrine de l’accord des trois merveilles.

běnyǒu (état originel, 本有, honnu)

bhagavat (Vénéré du monde, 世尊, seson, shìzūn)

Bhaiṣajya rāja (bodhisattva Roi des Remèdes, 藥王菩薩, Yakuō bosatsu, Yàowáng púsà)

Bhaiṣajya guru (Ainsi-venu Maître es Remèdes, 藥師如來, Yakushi Nyoraï, Yàoshī Rúlái)

Bhaiṣajya samudgata (bodhisattva Supérieur es Remèdes, 藥上菩薩, Yakujō bosatsu, Yàoshàng púsà)

Batsudabara(Bhadrapāla, 跋陀婆羅, Bátuópóluó)

Bátuópóluó (Bhadrapāla, 跋陀婆羅, Batsudabara)

Bhadrapāla (跋陀婆羅, Batsudabara, Bátuópóluó) : croyant laïc de l’époque du Bouddha qui accomplit la pratique de bodhisattva. Issu d’une famille de marchands, sa rencontre avec le Bouddha lui permit de résoudre les doutes existentiels qui l’habitaient. Il est cité dans le chapitre XX du Sūtra du Lotus comme étant l’un des persécuteurs de Sans-Mépris qui pour rétribution chuta avec ses semblables dans l’enfer sans rémission mais qui, une fois ces fautes acquittées, pu rencontrer à nouveau Sans-Mépris, avec qui un lien avait été gardé, de par l’attitude de ce dernier et les offenses qu’ils lui avaient occasionnées, et entendre son enseignement et ainsi devenir le bodhisattva Bhadrapāla.

Bhasa (婆沙, Basha, Póshā) : appellation abrégée de l'Abhidharma mahavibhasa sastra.

bhikṣu (moine mendiant, 比丘, biku, bǐqiū) : cette notion se rattachant aux origines du bouddhisme, on trouve fréquemment le terme pali 'bhikkhu'. A l’origine le terme désigne un mendiant ; notons que dans la civilisation indienne antique il n’y a rien de méprisant dans cette occupation. Le mendiant permet d’accomplir le don qui est le premier des six actes moraux. Le Bouddha lui-même était un mendiant, il n’avait nulle possession et dépendait pour sa subsistance quotidienne des dons de laïcs. Le terme a ensuite désigné le clergé bouddhique qui quêtait sa nourriture. Sur le processus de propagation par les moines mendiants, au début du bouddhisme, on se reportera à l'article relatif à ce sujet dans la conférence sur le bouddhisme en Chine.

Bhīṣma garjita svara rāja (bouddha Roi des Sons-Grandioses, 威音王佛, Ïon-ōbutsu, Wēiyīnwáng fó)

(je, moi, 鄙, hi, aham)

biàntī (discernement de la substance, 辯體, bentai) : voir cinq catégories de significations occultes.

biànyìshēngsǐ (vies et morts transformables, 變易生死, ennyakushōji)

bidara (stryge, 毘陀羅, pítuóluó, vetāla)

bienfaiteur (檀那, danna, tánnà, dāna) : À l'origine le mot chinois tánnà est une translittération du sanskrit dāna qui est l'une des six perfections,la première, celle du don. Cette étymologie est probablement commune avec le mot don en français. Par la suite le terme a désigné, par extension du sens, le donateur. Dans la communauté bouddhique, il est l'appellation des laïcs en ce sens où le clergé subsiste grâce aux dons des laïcs. Il signifie alors un maître de maison et est resté un appellation familière utilisée pour désigner un patron, un chef ou, pour une femme, son mari .

bien parti (善逝, zensei, shànshì, sugata) : cinquième parmi les dix épithètes qui qualifient un bouddha.

bīja (graine, 種子, shuji, zhŏngzí,)

bījākṣara : voir graine (種子, shuji, zhŏngzí, bīja).

bījamantra : voir graine (種子, shuji, zhŏngzí, bīja).

biku (moine mendiant, 比丘, bǐqiū, bhikṣu)

Bimbisara [roi] (頻婆舍羅王, Binbashara Ō, Pínpóshěluó Wáng) : en chinois, pour le troisième caractère de ce nom on trouve aussi '沙' shā, auquel cas on prononce Pínpóshāluó Wáng. Roi du Magadha qui offrit à Shakyamuni un grand terrain près de sa capitale (Rajgrih). Ce fut un des lieux de résidence privilégié du tout jeune sangha. C'est là que furent convertis Shariputra et Maudgalyayana, puis Kashyapa.

bǐqiū (moine mendiant, 比丘 biku, bhikṣu)

Biru (毘盧) : abréviation de Birushanabutsu, Pílúshènàfó, 毘盧遮那佛 (Vairocana).

Bishamontennō (毘沙門天王, Roi céleste Grande-Écoute, Tamon tennō, Duōwén tiānwáng, Vaiśravaṇa devarāja)

bìzhīfó (éveillé pour soi, 辟支佛, hyakushibutsu, pratyeka buddha)

Bodaidatsuma (Bodhidharma, 菩提達磨, Pútídámó)

bodaïshin (esprit de bodhi, 菩提心, pútíxīn)

Bodhgaya : lieu de l’éveil du bouddha Shakyamuni. Situé dans l’ancien royaume de Magadha (actuel Bihar méridional), il demeure un lieu de pèlerinage important. Une sorte de stupa de grande dimension a été bâti à cet endroit. Un arbre de bodhi (ficus religiosa, açvattha) qui proviendrait d’une bouture d’un arbre du Sri Lanka, lui-même descendant de l’arbre sous lequel le Bouddha réalisa l’éveil, a été replanté après le passage des musulmans au XIIe siècle qui dévastèrent complètement les lieux. On se reportera avec intérêt à la description qu’en fait Xuanzang au VIIe siècle [ref. L’Inde du Bouddha traduit en français par Catherine Meuwese, Calmann-Lévy 1968] .

bodhi (éveil, 覺, kaku, jué)

Bodhidharma (菩提達磨, Pútídámó, Bodaidaruma, en japonais souvent abrégé en Daruma, dates peu précises, VIe siècle) : initiateur du bouddhisme chan (禅) en Chine. Tous les éléments qui lui sont liés proviennent de légendes ou au moins de traditions difficilement vérifiables. Selon celles-ci, originaire du sud de L'Inde (ou de la Perse), il serait parvenu en Chine par la voie maritime (ou terrestre), aurait rencontré l'empereur Wǔdì (武帝) des Liáng du sud (南梁) à Nankin et ne l'aurait pas convaincu, ensuite de quoi, retraite au nord en royaume Wei (北魏) où il passe neuf ans en recueillement face à un mur au temple Shaolinsi (少林寺). Toujours selon la tradition de son école il se serait éteint très âgé (150 ans) après avoir transmis sa doctrine à son disciple Huike (慧可, 487 - 593).

bodhisattva (菩薩, bosatsu, púsà) : Littéralement "être d’éveil". Celui qui vit dans la proximité de l’éveil, celui qui, habité de l’esprit de bodhi est postulant à l’éveil. Être du neuvième parmi les dix mondes, troisième des trois véhicules (三乘, sanjō, sānshèng), troisième également des quatre sages ou saints (四聖, shishō, sìshèng). La terre des bodhisattva est la Terre de la rétribution vraie. Dans les enseignements du Petit Véhicule le terme désigne essentiellement Shakyamuni avant qu’il devienne le Bouddha. Il s’agit donc d’un postulant à l’éveil qui a fait le vœu de devenir le Bouddha. Le Grand Véhicule a fait du bodhisattva un héros du bouddhisme. Mû par une infinie compassion à l’égard des êtres souffrants, le bodhisattva est une sorte de bouddha "retardataire" qui temporise son accession au nirvana afin de continuer à accomplir le salut des êtres. En témoignent les quatre vœux du serment de propagation du bodhisattva (四弘誓願, shi guzeïgan, sì hóngshìyuàn) :
- Faire passer l’infinité des êtres (sur la rive du nirvana),
- Trancher les innombrables passions,
- Connaître l’insondable des doctrines et
- Attester de la prééminence de la voie bouddhique.
Voir le tableau des 10 mondes.

bodhisattva du Sūtra du lotus ou bien bodhisattva cités par Nichiren :
- Contemplateur des Sons du Monde (觀音菩薩, Kannon bosatsu, Guānyīn púsà, Avalokitêśvara)
- Corbeille de Vacuité-Totale (虛空藏菩薩, Kokūzō bosatsu, Xūkōngzàng púsà, Ākāśa garbha)
- Don-Héroïque (勇施菩薩, Yūze bosatsu, Yǒngshī púsà, Pradhānaśūra)
- Maitreya (彌勒菩薩, Miroku bosatsu, Mílè púsà)
- Mañjuśrī (文殊師利菩薩, Monjushiri bosatsu, Wénshūshīlì púsà)
- Pratique-Supérieure (Conduite Supérieure, 上行菩薩, Jōgyō, Shàngxíng, Viśiṣṭacāritra)
- Puissance-Extrême (勢至菩薩, Seïshi bosatsu, Shìzhì púsà, Mahāsthāma Prāpta)
- Roi des Remèdes (藥王菩薩, Yakuō bosatsu, Yàowáng púsà, Baiṣajya Rāja)
- Sage-Universel(普賢菩薩, Fugen bosatsu, Pǔxián púsà, Samantabhadra)
- Splendeur-Royale des Constellations (宿王華菩薩, Shukuōke bosatsu, Sùwánghuā púsà)
- Son-Merveilleux (妙音菩薩, Myōön bosatsu, Miàoyīn púsà)
- Toujours Sans-Mépris (常不輕菩薩, Jōfukyō bosatsu, Chángbúqīng púsà, Sadapaributha)
- Zèle-Constant (常精進菩薩, Jōshōjin bosatsu, Chángjīngjìn púsà)

bodhisattva [quatre] (四菩薩, shi bosatsu, sì púsà)

Bodhisattva Son-Merveilleux [chapitre] (妙音菩薩品, Myōön bosatsu hon, Miàoyīn púsà pǐn) : XXIVe chapitre du Sūtra du lotus. Ce vingt-quatrième chapitre se situe dans la lignée des chapitres XXIII à XXVIII (hors chapitre XXVI, Formules détentrices) qui décrivent des bodhisattva fantastiques. Cette fois-ci, il s’agit de Son-Merveilleux, bodhisattva d’un autre univers, expert en recueillements qui souhaite rendre hommage. Il fait part de ce projet au bouddha de cet univers qui lui conseille de ne pas être trop critique à l’égard de notre monde... Son-Merveilleux arrive en fantasmagorie au mont du Vautour et Shakyamuni explique à Mañjuśrī les pouvoirs de Son-Merveilleux : par l’offrande de "cent mille sortes de musiques" à un bouddha du passé, il a obtenu ses vertus actuelles. Par une sorte d’ubiquité, il fait apparaître en de multiples lieux toutes sortes de corps qui exposent le Lotus. Ce bodhisattva incarne la pluralité des facteurs propices au salut dans l’enseignement de la loi bouddhique.

bodhisattva surgis de la Terre (地踊の菩薩, jiyu no bosatsu, dìyǒng púsà)

Bodhisattva Toujours-Sans-Mépris [chapitre] (常不輕菩薩品, Jōfukyō bosatsu bon, Chángbúqīng púsà pǐn) : XXe chapitre du Sūtra du lotus. Le Bouddha réitère des enseignements exposés précédemment et qui concernent les graves rétributions de ceux qui calomnient le croyant du Sūtra du lotus et les bienfaits que procure ce sūtra : la purification des six racines. Pour illustrer son propos, il raconte l’histoire du bodhisattva Toujours Sans-Mépris. Dans un passé extrêmement lointain, il se livrait à une pratique qui consistait uniquement à se prosterner avec respect devant toute personne, moine ou laïc, en lui prédisant qu'elle deviendrait un bouddha. En fait, il reconnaissait et honorait en chacun la nature de bouddha. Il encourut moqueries et attaques. D'ailleurs, c'est pour se railler qu'on l'a surnommé Toujours-Sans-Mépris. Toutefois, au moment de mourir, il entendit l'exposé du Lotus, le retint, vit ses sens purifiés et sa longévité accrue. Du coup, tous ceux qui lui avaient nui, impressionnés, devinrent ses disciples.

Bonne-Étoile (善星, Zenshō, Shànxīng)

bonnes destinées (善趣, zenshu, shànqù, sugati) : on trouve aussi l'expression bonnes voies (善道, zendō, shàndào, sugati) : voir six voies.

bonnō (passions, 煩惱, fánnǎo, kleśa)

bonnō soku bodaï (les passions s’identifient à l’éveil, 煩惱即菩提, fánnǎo jí pútí)

bonpu soku goku (l'homme ordinaire s'identifie à l'ultime, 凡夫即極, fánfū jí qí)

Bonten (Brahmā, 梵天, Fàntiān)

Bouddha (佛, hotoke, , buddha) : littéralement l’Éveillé. Trois acceptions de significations relativement différentes :
- Le Bouddha historique, fondateur du bouddhisme. Cf. Shakyamuni.
- Des bouddha du Grand Véhicule tels que Amita, Vairocana ou des bouddha d’un passé antéhistorique comme par exemple Maints-Trésors. Généralement ces bouddha illustrent des qualités spécifiques de l’éveil et sont le plus souvent à considérer d’un point de vue symbolique ou comme objets de méditation.
- bouddha, le terme désignant quiconque a réalisé l’éveil bouddhique. Dans le système des dix mondes, être demeurant dans le dixième monde. C’est ce sens que nous allons essayer d’approcher. En savoir plus : Approche de la notion d'Eveillé.

bouddha [monde des] : voir dix mondes.

bouddha apparaissant en sa forme vénérable (出尊形佛, shussongyōbutsu, chūzūnxíngfó) : aspect véritable que le bouddha manifeste. D'une certaine façon le terme s'oppose à corps de manifestation (cf. trois corps).

bouddha des dix directions (十方の諸佛, jippō no sho butsu, shífāng zhūfó, daśadig buddha) : abréviation de jippō funjin no shobutsu (十方分身の諸佛), les bouddha du corps fractionné des dix directions. Il s'agit des bouddha qui apparaissent pour convertir les êtres et qui représentent une projection (un fractionnement) dans les dix directions du corps du bouddha. Les dix directions désignent le déploiement de l'espace nord, sud, est, ouest, nord-ouest, nord-est, sud-est, sud-ouest, zénith et nadir.

bouddha Shakya sur la corolle (臺上の釋迦佛, taïjō no Shakabutsu) : expression apparaissant à la fin de La Réponse à dame Ōnichi. Taïjō représente la base sur laquelle le Bouddha est assis, c’est à dire une grande corolle de lotus. La statuaire bouddhique a abondamment représenté ce genre de bouddha Shakyamuni. Dans La Réponse à dame Ōnichi, cette expression évoque l’une des représentations parmi les plus majestueuses, honorées et visuelles du Bouddha.

Brahmā (梵天, Bonten, Fàntiān) : dieu suprême du panthéon brahmanique. A distinguer du brahman, principe immuable dont Brahmā est la manifestation. Repris par le bouddhisme comme divinité protectrice, il règne sur le premier des quatre recueillements du monde de la forme.

brahmane : prêtre appartenant à la caste sacerdotale la plus élevée de l'Inde ancienne.

brasier et fournaise (灯燃猛火, tōnenmyōka, dēngánměnghuō) : on peut trouver différentes graphies pour le premier caractère de ce composé, notamment 燈 (, dēng, luminaire) ou 洞 (, dòng, caverne). L'expression désigne la géhenne, les passions et tourments infernaux ; chacun des deux groupes de deux caractères qui la forme indique un feu violent.

Brûle-Lampe [bouddha] (燃燈佛, Nendō butsu, Rándēng fó, Dīpaṃkara) : Ce bouddha est mentionné dans plusieurs sūtra (notamment le Lotus, chapitre XVI) ainsi que dans LeTraité de la grande vertu de sagesse de Nagārjuna. On le retrouve également sous le nom de bouddha (ou bodhisattva) Vase de Clarté (錠光, Jōkō, Dìngguāng). Il est l'un des huit princes, fils du bouddha Luminaire de Soleil et de Lune (日月燈明, Nichigatsutōmyō, Rìyuèdēngmíng). Selon les textes, dans une existence antérieure, le bouddha Shakyamuni pratiquait l'ascèse et il s'appelait bodhisattva Jeune-Lettré (儒童菩薩, Judō bosatsu, Rútóng púsà). Il fit offrande au bouddha Luminaire de Soleil et de Lune de cinq pieds de lotus qu'il avait achetés après une quête auprès des femmes du palais. Touché de son geste et de la pureté de son offrande le bouddha Luminaire de Soleil et de Lune lui prédit son accession à l'éveil.

bùbiànzhēnrú (véritable ainsité invariante, 不變真如, fuhenshinnyo)

bǔchù (補處, fusho) : voir expectative d'une naissance.

bùdòngdì (immuable, 不動地, fudōji, acala)

Bùdòngmíngwáng (Roi de Lumières Immuable, 不動明王, Fudōmyōö, Acala nātha)

buddha lokanātha (éveillé, vénéré du monde, 佛世尊, butsu seson, fó shìzūn)

buddhayāna (véhicule du Bouddha, 佛乘, butsujō, fóshéng)

bùgǎi běnwèi (sans modification, le lieu originel, 不改本位, fukai hon i)

bùhuái (non-destruction, 不懷, fue, abhedya)

bundanshōji (vies et morts déterminées, 分段生死, fēnduànshēngsǐ)

Buneï (文永) : voir ère.

bunshinsoku (identité de la vérité fractionnée, 分眞即, fēnzhēnjí)

bunshō (preuve scripturaire, 文證, wenzhèng) : voir trois preuves.

Búqīng (bodhisattva Sans Mépris, 不輕, Fukyō, Sadapaributha)

bùshī (don, 布施, fuse, dāna)

bushi (武士) : littéralement guerrier. On trouve aussi le terme buke (武家). A l’époque de Nichiren, connue sous le nom d’époque de Kamakura, du nom de la capitale où la régence résidait, la classe des guerriers n’avait pas encore la cohérence qu’elle connaîtra par la suite. Certains membres de cette classe qui n’étaient pas des vassaux du bakufu (de la régence) avaient même un mode de vie proche des paysans. L’élite des guerriers était cultivée et faisait des efforts pour développer une culture d’un niveau comparable à celle de l’aristocratie de cour. C’est à l’époque de Kamakura qu’a commencé à apparaître une éthique propre aux guerriers, la Voie du guerrier (武士道, bushidō). Influencée par la culture chinoise et le confucianisme, cette conception prônaient une loyauté indéfectible vis-à-vis du suzerain, la piété envers les parents, l’honnêteté, l’étiquette et la sobriété. Comme pour les paysans, en opposition à l’aristocratie, la femme mariée rejoignait la famille de son époux. Contrairement à l’aristocratie, les femmes étaient choisies non pour leur grâce mais pour leur courage, voire leur combativité. Les plus "professionnels" des guerriers s’entraînaient énormément et avaient également des distractions sportives. Les armes offensives les plus courantes étaient le sabre et l’arc.

butsujō (véhicule du Bouddha, 佛乘, fóshéng, buddha yāna)

butsu seson (éveillé, vénéré du monde, 佛世尊, fó shìzūn, buddha lokanātha)

Butsu setsukan Fugen bosatsu gyōhō kyō (Sūtra de l’enseignement du Bouddha quant à la méthode de contemplation du bodhisattva Sage-Universel, 佛説觀普賢菩薩行法經, Fó shuōguān Pǔxián púsà xíngfǎ jīng)

bùxiānglí (inséparabilité, 不相離, fusōri)

byakuhō : voir grande loi blanche (大白法, daibyakuhō).

 
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