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jakkōdo (terre de la lumière sereine, 寂光土, jìguāngtǔ)

Jakushō (寂照, 962 ? – 1034) : moine japonais du courant Tendaï et homme de lettres. Son nom laïc était Oöé no Sadamoto (大江定基). Il écrit de la prose et des poèmes traditionnels waka. En tant que lettré il fait carrière dans l 'administration littéraire d 'alors. Après le décès de sa seconde épouse (il s 'était séparé de la première), il entre dans les ordres dans la tradition Tendaï en 988 au temple principal du Enryakuji. Il étudie notamment auprès de Genshin (源信, 942 - 1017). En 1003 il s 'embarque pour la Chine des Song. Là il approfondit auprès de maîtres locaux la tradition du Tiantai notamment auprès du patriarche Zhīlǐ (知禮). Il meurt en 1034 à Hángzhōu.

Jambudvīpa (閻浮提, Enbudaï, Yánfútí) : d’après la représentation indienne antique du monde, l’un des quatre continents. Jambu désigne un arbre de haute taille aux feuilles triangulaires (eugenia jambolana), également appelé prunier indien et dvīpa signifie continent. Il s’agit donc du continent où pousse cet arbre. Dans cette conception, le monde comprend quatre continents qui sont disposés selon les quatre points cardinaux autour du mont Sumeru. Le Jambudvīpa est le continent du sud. Sa forme est large au nord et étroite au sud. Chose étonnante, nos continents du sud, Amérique, Afrique, Asie (Inde), ont cette forme triangulaire. La vie y est moins heureuse que sur les continents oriental et septentrional mais c’est là que les bouddha apparaissent. Il est probable que dans un premier temps le terme désignait le sous-continent indien pour signifier ensuite notre Terre. On trouve également souvent l’expression Ichi Enbudaï, Yī Yánfútí, 一閻浮提, (ichi, : un) qui désigne la totalité du Jambudvīpa.

janya (production, 所生, shoshō, suǒshēng)

jāti maraṇa (vies et morts, 生死, shōji, shēngsǐ)

Jayamati (Intention-Victorieuse, 勝意, Shèngyì)

ji (soi, 自, )

(Notes, 記, Ki)

(dispositions, 機, ki)

ji (compassion, 慈, , maitrī)

jiǎ (caractère provisoire, 假, ke)

jiǎdì (évidence de la temporalité ou évidence du caractère provisoire, ketaï)

jiàodào zhèngdào (voie de la doctrine et la voie de l’attestation, 教道證道, kyōdō shōdō)

jiālóuluó (griffon, 迦樓羅, kakura, garuḍa)

Jiàn bǎotǎ pǐn (chapitre de la Vision du précieux stupa, 見寶塔品, Ken hōtō bon : XIe chapitre du Sūtra du lotus.

jiàopàn (systèmes de distinction des enseignements, 教判, kyōban) : voir cinq périodes et quatre enseignements.

jiāshā (袈裟, kesa, kāṣāya)

Jiāshèbō (迦葉波, Kashōha, Kāśyapa)

jiātuó (伽陀) : voir stances.

jiàozhèng èrdào (deux voies de la doctrine et de l'acceptation [les], 教證二道, kyōshō nidō)

jiè (monde, 界, kaï, dhātu)

jie (偈, ge, gāthā)

Jié (羯, Katsu) : peuple du nord-est de l'Asie. Dans les écrits de Nichiren, notamment dans Le Dévoilement des Prophéties du Bouddha", ils apparaissent dans une citation de Saichō où il est question de la propagation de la véritable loi bouddhique, de l'époque et du lieu d'où ce mouvement commencera: « Pour ce qui est de l 'époque il s'agira du terme de la Semblance ou du seuil de la Fin, si l'on s'interroge sur la contrée ce sera à l'est des Tang ou à l 'ouest des Jié, si l'on demande quelle sorte d'hommes vivront ce sont les êtres enclins aux cinq troubles et le temps des luttes. Dans le Sūtra il est dit : " haines et rancœurs sont nombreuses et plus encore après sa disparition." Cette parole est hautement significative ».
Ces Jié (羯) sont assez difficiles à localiser, d'autant qu'il y a des homonymes, par exemple cf. Chinaknowledge.de. Toutefois, pour l'époque de Saichō, il semblerait qu'il s 'agisse des Mòhé (靺鞨, Katsumatsu en japonais), un peuple mandchou.

jièěr (infime, 介爾, geni)

jiétā (偈他) : voir stances.

jiètán (estrade d'ordination, 戒壇, kaïdan)

jiětuō (libération, 解脱, gedatsu, vimukti)

jìfó (bouddha d’emprunt, 迹佛, shakubutsu)

Jiga [stances] (自我偈, Jiga ge, Zìwŏ jié) : début de la partie versifiée du seizième chapitre du Sūtra du lotus qui, lorsqu'on le lit en sino-japonais, commence par les mots Jiga (Depuis que je ...). Dans plusieurs courants nichirenistes la lecture à haute voix de ce passage est incluse dans la liturgie quotidienne. Nous avons traduit l'ensemble des cours de Nichiren consacré à cette partie du Sūtra du lotus : voir Transmission orale sur les significations à partir de Depuis que j'ai possédé l'éveil ; parmi eux, il en est notamment un consacré à son interprétation du terme stances Jiga.

jigoku (enfer, 地獄, dìyù, naraka)

jìguāngtǔ (Terre de la lumière sereine, 寂光土, jakkōdo)

jigyō keta (pratique personnelle et adaptation à autrui, 自行化他, zìxíng huàtā)

jihi (compassion et miéricorde, 慈悲, jihi, cíbēi, karuṇā)

jìhuà (conversion empruntée, 迹化, shakke)

jijuyō (Réception et emploi spontanés, 自受用, zìshòuyòng)

jikaï (observance des préceptes, 持戒, chíjiè, śīla)

Jikaku [grand maître] (慈覺大師) : titre honorifique décerné à Ennin (794-866).

jikansoku (identité de temps, 時間卽, shíjiānjí) : voir unicité de temps (同時卽, dōjisoku, tóngshíjí).

jikkai (dix mondes, 十界, shíjiè)

jikkai gogu (présence mutuelle des dix mondes, 十界互具, shíjiè hùjù)

Jikoku tennō (roi céleste Gardien du Pays, 持國天王, Chíguó tiānwáng, Dhṛtarāṣṭra devarāja)

jìmén (doctrine empruntée, 迹門, shakumon)

Jimyō [nonne] (持妙尼, Jimyōama) : autre appellation de la nonne Myōshin.

Jīnbí (金錍) : appellation abrégée du Jīngāngbílùn (金剛錍論, Kongōbeiron), on trouve aussi comme abréviation 金錍論 (Jīnbílùn, Konbeiron). Texte relevant du courant Tiantai, écrit par Zhanlan. Le titre pourrait se traduire par Traité du scalpel de diamant et fait référence à l'instrument utilisé pour ôter la cataracte et donc faire recouvrer la vue. L'un des principaux thèmes abordés est le fait que même les existants que le bouddhisme qualifie d'apathiques sont pourvus de la nature de bouddha.

jìng (sūtra, 經, kyō)

jingi (divinités du ciel et de la terre, 神祇)

jīngjìn (progression, 精進, shōjin, vīrya)

Jìngmíngjīng (Sūtra de Nom-Pur, 淨名經, Jōmyōkyō, Vimalakīrti nirdeśa sūtra)

jìngtǔ (Terre pure, 淨土, jōdo)

Jīnguāngmíngjīng (Sūtra de Lumière d'Or, 金光明經, Konkōmyōkyō, Suvarṇa prabhāsa sūtra)

Jìngyǎn (Pur-Regard, 淨眼, Jōgen)

Jìngzàng (Pur-Réceptacle, 淨藏, Jōzō)

jìngzhì mínghé (union obscure du lieu et de la sagesse, 境智冥合, kyōchi myōgō)

jìngzhì míngyī (unité obscure du lieu et de la sagesse, 境智冥一, kyōchi myōïchi)

jīnlúnjì (disque de la roue d’or, 金輪際, konrinzai, kāñcana cakra)

jǐnnàluó (chimère, 緊那羅, kinnara, kiṃnara)

ji no ichinen sanzen (事の一念三千) : voir Une pensée trois mille.

jīnshēn ou jīngāngshēn (corps du Bouddha impérissable comme l'or ou corps de diamant, 金身, konjin ou 金剛身, kongoshin)

jippō (dix directions, shífāng)

jippōdo (Terre de la retribution vraie, 實報土, shíbàotǔ)

jippō no sho butsu (bouddha des dix directions, 十方の諸佛, shífāng zhūfó, daśadig buddha) ou jippō funjin no shobutsu (十方分身の諸佛)

jíshēn chéngfó (ce corps devient le bouddha, 即身成佛, sokushin jōbutsu)

Jishi (Le Compatissant, 慈氏, Císhì)

jíshì (proximité de l'étant, 卽是, sokuze)

jǐshǒ (se prosterner ou prosternation, 稽首, keishu, vandana)

Jishū (時宗) : voir l'Amidisme au Japon, dernier paragraphe.

jisshin (dix degrés de la foi, 十信, shíxìn)

jissō (aspect réel, 實相, shíxiàng)

Jissō ji, temple de l'Aspect réel (實相寺) : temple situé à Iwamoto, dans l'ancienne province de Suruga (département de Shizuoka, de nos jours). Ce temple fondé vers le milieu du XIIe siècle était d'obédience Tendaï, branche Jimon. Nichiren séjourne dans ce temple en 1258 pour compulser les sūtra de sa très riche bibliothèque en vue de rédiger le Traité sur la pacification du pays et l'établissement de l'orthodoxie (Risshō ankoku ron). Il y rencontre et prend pour disciple un jeune moine qui sera plus tard connu sous le nom de Nikkō (1246 - 1333). En 1270, ce dernier propage le nouveau bouddhisme du Lotus dans ce monastère, entraînant l'adhésion de plusieurs jeunes moines dont Nichiji (1250 - ?) qu'il connaît depuis quelques années. Ils font de ce temple l'un des foyers de propagation dans la région du mont Fuji. Le régisseur des études Nichigen également se convertit. Ces mouvements ont parfois entraîné l'opposition des supérieurs de ce temple. Dans le même temps, ce temple, héritier d'une tradition scholastique, est un lieu de confrontation des idées et des arguments et permet au nouveau clergé se rattachant à Nichiren de mener ses premiers débats. Il faut noter que nombre d'entre eux étaient issus du bouddhisme Tendaï. En 1278, Nichiren, écrit une lettre, connue sous le nom de Lettre au temple de l'Aspect réel (Jissōji gosho), au moine Buzen du Jissoji et l'on devine que les débats entre les prêtres de l'ancien Tendaï et les tenants de la nouvelle école devaient aller bon train. Par la suite le Jissō ji est devenu un temple d'obédience nichireniste rattaché à Nichiren Shū.

jissō shinnyo (aspect de la pure ainsité ou aspect réel des choses, 實相眞如, shíxiàng zhēnrú)

jitsu daïjōkyō (enseignements du Grand Véhicule véritable, 實大乘教, shí dàshèngjiào)

jiǔchéng (réalisation ancienne, 久成, kujō)

jiùhù zhòngshēng búlí zhòngshēngxiàng (le salut des êtres et l’empathie, 救護衆生不離衆生相, kugo shūjō furi shūjōsō, sattva nimitta rahita sattva parirāṇa)

jiūjìngjí (identité absolue, 究竟即, kyūkyōsoku)

jiūpántú (鳩槃荼, kuhanda, kumbhâṇḍa)

jiǔyuǎn shíchéng (véritable réalisation du passé ancien, 久遠實成, kuon jitsujō)

jiǔyuǎn yuánchū (origine du passé, 久遠元初, kuon ganjo)

jízhē (lémure, 吉遮, kissha, kṛtyā)

jōdō (devenir la voie, 成道, chéngdào)

jōdo (Terre pure, 淨土, jìngtǔ)

Jōdo shinshū (Véritable École de la Terre pure) : voir l'Amidisme au Japon.

Jōdo shū (École de la Terre pure) : voir l'Amidisme au Japon.

Jōfukyō (bodhisattva Toujours Sans Mépris, 常不輕, Chángbúqīng, Sadapaributha)

Jōfukyō bosatsu bon (Bodhisattva Toujours Sans Mépris, 常不輕菩薩品, Chángbúqīng púsà pǐn) : XXe chapitre du Sūtra du lotus.

Jōganseiyō (Fondamentaux de la politique de Zhenguan, 貞観政要, Zhēnguānzhèngyāo)

Jōgen (Pur-Regard, 淨眼, Jìngyǎn)

jogo jōbu (dompteur, 調御丈夫, tiáoyù zhàngfū, puruṣa damya sārathi)

Jōgū [prince] (上宮太子, Jōgū taishi) : nom sous lequel Nichiren désigne le prince Shōtoku (Shōtoku taishi, 聖徳太子, 573 – 621). Fils de l’empereur Yōmei, il se rallie au clan Soga (蘇我) qui se caractérisait par ses tendances favorables aux influences continentales et donc bouddhistes. En 587, ce clan l’avait emporté sur d’autres qui eux étaient davantage proches du shinto. Le prince Shōtoku est nommé régent impérial par l’impératrice Suiko (推古天皇) en 593. Un an après, il édicte des décrets pour favoriser l’implantation du bouddhisme au Japon. Très influencé par la civilisation chinoise, il cherche à "moderniser" le Japon en y introduisant cette culture. Il établit des relations diplomatiques avec la Chine et accueille des artisans, des lettrés et des moines. En 604 il promulgue une constitution en dix-sept articles dont s’inspirera la réforme Taïka (645-650). Jusqu’à sa mort il promeut la construction de nombreux temples dont le Hōryūji à Nara. Le rôle du prince Shōtoku a été fondamental pour faire sortir le Japon de l’état d’arriération qui était le sien, par assimilation des influences coréennes et chinoises. Pour avoir une idée du retard à combler, il faut savoir qu’avant d’adopter les idéogrammes chinois, les japonais ne disposaient d’aucun système d’écriture.

Jōgyō (Pratique-Supérieure, Conduite-Supérieure [bodhisattva], 上行, Shàngxíng, Visista caritra)

Jo hon (Prologue, 序品, Xù pǐn) : Chapitre I du Sūtra du lotus.

joie (歡喜地, kangiji, huānxǐdì, pramuditā bhūmiḥ) : première des dix terres ou dix dispositions. Cette joie est ressentie aux premières perceptions réelles de la voie du milieu. On trouve aussi l’expression disposition première ou terre première (初地, shoji, chūdì).

joie initiale (初随喜, shozuiki, chūsuíxǐ) : joie ressentie à la première entente de la loi bouddhique.

Jōjitsu ron (Traité de l'Accomplissement du Réel, 成實論, Chéngshí lùn, Satyasiddhi śāstra)

Jōjitsu shū (École de l'Accomplissement du Réel, 成實宗, Chéngshí zōng)

Jōkō (bouddha ou bodhisattva Vase de Clarté, 錠光, Dìngguāng)

Jōmyōkyō (Sūtra de Nom-Pur, 淨名經, Jìngmíngjīng, Vimalakīrti nirdeśa sūtra)

jō raku ga jō (pérennité-bonheur-ego-pureté, 常樂我淨, cháng lè wǒ jìng)

jōryō (profusion d'émotions, 情量, qíngliáng, saṃjñā parikalpa)

Jōshōjin bosatsu (bodhisattva Zèle-Constant, 常精進菩薩, Chángjīngjìn púsà)

joyaux [sept] (七寶, shippō, qībǎo)

Jōzō (Pur-Réceptacle, 淨藏, Jìngzàng)

ju (éloge, 頌, sòng)

juànshǔ (proches féaux, 眷属, kenzoku, parivāra)

jué (éveil, 覺, kaku, bodhi)

jūekō (dix transferts, 十廻向, shíhuíxiàng)

Jugaku mugaku nin ki hon (Annonciation conférée aux apprentis et à ceux qui n’ont plus à apprendre, 授學無學人記品, Shòuxué wúxué rén jì pǐn) : IXe chapitre du Sūtra du lotus.

jūgō (dix épithètes, 十號, shíháo)

jūgyō (dix pratiques, 十行, shíxíng)

jūhakkaï (dix-huit domaines, 十八界, shíbājiè, aṣṭādaśā dhātu)

jūji (recevoir et garder, 受持, shòuchí)

jūji (dix dispositions, 十地, shídì)

jūji sanpō (trois trésors inhérents, 住持三寶, zhùchí sānbǎo)

Juji yujutsu hon (Surgis de la terre, 從地踊出品, Cóngdì yǒngchū pǐn) : XVe chapitre du Sūtra du lotus.

jūjū (dix stations, 十住, shízhù)

Juki hon (Annonciation, 授記品, Shòujì pǐn) : VIechapitre du Sūtra du lotus.

jūmujō (dix supériorités,十無上, shíwúshàng)

jūnibukyō (canon des Écritures en douze parties, 十二部經, shíèrbùjīng, dvādaśa anga)

jūni innen (douze liens causaux, 十二因緣, shíèr yīnyuán, dvādaśa pratitya samutpada)

jūni nyū (douze entrées, 十二入, shíèr rù, dvādaśa āyatana)

jūni shinnō (douze rois divins, 十二神王, shíèr shénwáng)

jūni shinshō (douze généraux divins, 十二神將, shíèr shénjiàng) : voir douze rois divins.

jū nyoze (dix Ainsi, 十如是, , shí rúshì)

jūrasetsunyo (dix ogresses,十羅刹女, shíluóchànǚ, daśa rākṣasī)

Jùshè (Kosa, 倶舍, Kusha)

jūshi hibō (quatorze offenses, 十四誹謗, shísì fēibàng)

jūtǐ jūyòng (pourvu de corporéité et de fonction, 倶體倶用, gutai guyū)

juyonin (récipiendaires, 授與人)

jūzengō (dix actes de bien, 十善業, shíshànyè, daśa kuśala karma)

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